"C'est ça l'écriture. C'est le train de l'écrit qui passe par votre corps. Le traverse. C'est de là qu'on part pour parler de ces émotions difficiles à dire, si étrangères et qui néanmoins, tout à coup, s'emparent de vous."

                               Marguerite Duras

Je vous demande ici de me faire confiance avec un bien précieux, vos mots. Il est difficile d’avoir foi en l’inconnu, alors voici un petit bout de moi.

On m’a nommé Eugénie d’après mon grand-père. Mon plat réconfort est une crêpe au chocolat et ma couleur préférée change toutes les semaines. J’ai toujours aimé lire, imaginer les personnages se mouvoir comme le décrit l’auteur sur la page. Je suis généralement déçue quand lors d’une adaptation l’acteur ne ressemble en rien à ce que j’avais en tête !

J’ai appris aussi bien par moi-même que par mes études à décortiquer, m’attacher aux détails. Me demander pour quoi ce mot plutôt qu’un autre ?

Quand je découvre un livre, je ne peux m’empêcher de m’interroger sur le processus d’écriture, pourquoi ces choix. La curiosité est, parait-il, un vilain défaut, mais c’est le mien et je l’adore.

Après avoir embrassé une voie professionnelle tout autre, j’ai décidé d’enfin mêler passion et travail et j’ai dans ce cadre suivi la formation de lecteur correcteur de l’EFLC. Je suis maintenant fin prête à vous lire.

Point définition

Qu'est-ce que la bêta lecture?

Vous venez de terminer de rédiger votre manuscrit. Vous avez tapoté le point final après des mois, peut-être même des années d’écriture.

Votre histoire vous la connaissait par cœur. Vous la chérissez, mais qu’en pensent les lecteurs ?

C’est là qu’intervient la bêta-lecture. Je vous donne un avis neutre et bienveillant. Ce n’est pas un simple « j’aime » ou « je n’aime pas », vous avez accès à mes réflexions sur la cohérence de l’intrigue et des personnages.

Vous pouvez me poser des questions, auxquelles je répondrais avec plaisir et sincérité, avant ou après ma lecture.

Qu'est-ce que la correction?

La correction, c’est la relecture de votre texte. On ne s’attache pas ici au fond, mais à la forme. Les fautes grammaticales et orthographiques sont chassées et la ponctuation étudiée à la loupe. Rien de plus laid qu’un double espace ou d’énervant qu’une coquille.

Pour aller plus loin, un signalement des lourdeurs ou des répétitions peut être fait. Une proposition de réécriture ou une explication est aussi possible.

J’uniformise également. Il serait dommage que le mot « clef » à la page 10 devienne « clé » à la page 60, même si les deux orthographes sont acceptées.